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Responsable de 1980 à 1984 de la rubrique culturelle de l’hebdomadaire Algérie-Actualité, il y publie de nombreux articles sur les peintres et sculpteurs (Baya, Mohammed Khadda, Denis Martinez, Hamid Tibouchi, Mohamed Demagh) comme sur les écrivains algériens de langue française dont les noms et les œuvres se trouvent alors occultés, notamment Jean Amrouche, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Rachid Bey, Jean Sénac, Bachir Hadj Ali, Hamid Tibouchi, Messaour Boulanouar, Youcef Sebti, Kamel Bencheikh, Abdelhamid Laghouati, Malek Alloula, Nabile Farès...
Kateb Yacine
Né à Constantine le 6 août 1929. Son père est oukil judiciaire et apôtre de la double-culture. Ecole coranique et école française. Expulsé du lycée à Sétif après la manifestation du 8 mai 1945. 1948-1950: reporté à "Alger républicain". Voyage en Orient. Il vient en France en 1951, puis voyage pendant la guerre. Membre du PCA .Prix Jean Amrouche en 1963. Il retourne alors en Algérie où il continue d’écrire. Voyages en URSS et Hanoï. Directeur du théâtre de Bel-Abbès. Meurt à Grenoble des suites d'une leucémie le 28 octobre 1989. Auteur du titre célèbre « Nedjma ». (Source: Jean Déjeux).
Taos Amrouche
Marguerite-Taos
Amrouche est une femme de lettres algérienne francophone et une chanteuse
berbérophone. Elle est née le 4 mars 1913 à Ighil Ali en Petite Kabylie
(Algérie), Taos, sœur de Jean Amrouche est la première femme algérienne
romancière, avec Jacinthe noire, publié en 1947 morte le 2 avril 1976 à
Saint-Michel L’observatoire en France.
Mouloud Feraoun
Mouloud Feraoun est un
écrivain kabyle algérien d'expression française né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel
en haute Kabylie (Algérie) et victime à Alger le 15 mars 1962, avec cinq de ses
collègues inspecteurs de l'Education Nationale, de l'assassinat de Château-Royal.
Élève de l'école normale de la Bouzareah (Alger), il enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d'école et de cours complémentaire, avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1934 son premier roman, Le fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand prix de la ville d'Alger. L'écrivain est abattu le 15 mars 1962 à Alger, à quatre jours seulement du cessez-le-feu.
Mouloud Mammeri
Né en 1917 à Taourit-Mimoun en grande
Kabylie. Adolescence au Maroc chez son oncle. Après avoir commencé le lycée à
Alger, il est accepté à Louis le Grand. Participe à la Seconde guerre mondiale.
Professeur de Lettres à Médéa puis à Ben Aknoun. Pendant la guerre d'Algérie il
part pour le Maroc puis rentre en 1962. Professeur à l'université d'Alger et
directeur du Centre de Recherches anthropologiques, préhistoriques et
ethnographiques jusqu'en 1980. Meurt en 1989 dans un accident de voiture entre
le Maroc et l'Algérie.
Auteur de "La Colline oubliée" », "Le Sommeil du juste", "L’Opium et le bâton", "La Traversée".
Jean Amrouche
Mohand Said Fellag, né en 1950 à Azeffoun
Tizi Ouzou en Algerie (Kabylie), est un comédien, écrivain et humoriste Algérien.
Il entre dans l'Ecole d'art dramatique d'Alger en 1968 et y reste quatre ans
avant d'évoluer dans plusieurs théâtres en Algérie. De 1978 à 1985, il
participe à plusieurs expériences théâtrales et retourne en Algérie, en 1985
pour être engagé par le Théâtre national algérien et interpréter le rôle
principal dans L'Art de la comédie d'Eduardo De Filippo. En 1998, il reçoit le
Prix du syndicat de la critique, le Prix Raymond Devos en 2003 et le Prix de la
SACD de la Francophonie. |
Natif d’Ighzer Amokrane
le 8 février 1946, Bouguermouh évoluera très jeune dans un environnement où prédominent
l’art et le savoir. Dès 1968, il entame à Moscou des études dans un institut
d’arts dramatiques, le Gîtes, en l’occurrence, où enseignait à l’époque le
metteur en scènes soviétique Gontcharov. En 1974, c’est le retour au bercail,
Malek arrive à Alger avec des rêves fous et des projets ambitieux. Malek Bouguermouh trouva la mort dans un
accident de la route près d’El Kseur, le 10 novembre 1989 |
Mohand Ouyahia, ou
encore Mohia, est décédé le 7 décembre 2004 d’une tumeur au cerveau, dans la
clinique parisienne Jeanne Garnier. Né Abdallah Mohia, il était âgé de 54 ans.
Enseignant les mathématiques, Mohand Ouyahia a longtemps tenu un commerce
d’épicerie à Paris. Il est surtout connu pour avoir traduit, vers le berbère,
de la poésie, des nouvelles, des contes, des proverbes et une vingtaine de
pièces de théâtre pour la plupart inédits. |