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Avesnes-sur-Helpes | ![]() |
Les remparts datent du XVIe siècle et XVIIIe siècle (« fortifications Vauban »). Avant de devenir
française, Avesnes possédait déjà des fortifications. Celles-ci devaient
défendre la ville des envahisseurs français... Après intégration
d'Avesnes-sur-Helpe au royaume de France, Vauban a amélioré les fortifications
par des travaux importants qui s'étaleront entre 1690 et 1723. Aujourd'hui, une
partie des fortifications sont encore en place et certaines parties sont
restaurées. |
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Le Quesnoy | ![]() |
Au XII ème siècle, Baudouin IV, comte de
Hainaut, fortifia la ville et y construisit un château qui fut la principale
résidence des comtes du 13ème et 15ème siècle. Marguerite de Bourgogne, Isabeau
de Bavière, Philippe le Bon, Charles le Téméraire y résidèrent. Après l'occupation française de 1477, ville et château reçurent de nouvelles fortifications et la résidence ne fut plus que forteresse au cours des guerres entre Charles Quint et François Ier. Prise par les armées de Turenne en 1654, lors de la conquête française, elle fut définitivement rattachée à la France par le traité des Pyrénées en 1659 et Vauban fut chargé par Louis XIV de moderniser les fortifications. Il en fait une place forte régulière à huit bastions posés au milieu de vastes plan d'eau. Complétée à partir de 1739 par l'ouvrage à cornes Fauroeulx ( voir Porte ), les ouvrages et l'enceinte seront de nouveau réaménagés au XIX ème. A la fin de la première guerre, la ville a été libérée le 4 /11/1918 par les Néo-Zélandais. ( voir la Porte d'Honneur du même nom ) |
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Maubeuge | ![]() |
La ceinture fortifiée sauvée du démantèlement se développe en couronne boisée d’ouest en est sur la rive gauche de la Sambre. Au cours du temps, le corset de pierre a été percé de plusieurs franchissements afin d’ouvrir la ville intra muros vers l’extérieur : la porte de Bavay à l’Ouest, la porte des Capucins au Nord, la porte de la Croix à l’Est . La partie Ouest renferme une partie des installations du parc animalier créé depuis 1957 sous le nom de Zoo de Maubeuge. Au Nord, sur la place Vauban s’adosse contre la muraille la porte de Mons, ouvrage en pierres de taille surmonté de combles à la Mansart. Elle s’ouvre depuis trois arcades vers un parcours ludique au cœur des fortifications. La façade exposée vers l’intérieur possède un pont-levis et s’enchâsse dans la muraille surmontée d’un talus. Elle est percée d’une arcade et expose une architecture triomphante d’esprit baroque, ornementée d’armoires encadré par un trophée d’armes royales daté de 1685. Elle rejoint par une voie étroite et pavée le pont dormant formé de huit voûtes en pierre de taille franchissant un large fossé verdoyant pour découvrir au bord d’une demi-lune, l’ancien corps de garde qui abrite un musée d’histoire militaire. Deux bâtiments issus du patrimoine militaire ont subsisté face aux nombreuses destructions d’ouvrages entreprises au cours de temps, soit en raison de leur vétusté ou pour faire face aux besoins de développement de la ville intra-muros (démantèlement des fortifications Sud, de la porte de France, des casernements et ouvrages militaires divers…). Le magasin à poudre : La poudrière située à proximité de la rue de la Croix expose une salle voûtée recouverte à l’extérieur d’une épaisse enveloppe de terre. Le lieu ne possède pas d’affectation particulière, mais accueille de temps à autre une exposition ou une manifestation festive. À l’origine, le plan Vauban comportait trois poudrières disposées et réparties stratégiquement au bord de l’enceinte intérieure. L’arsenal : L’arsenal construit entre 1678 et 1689 développe une longue silhouette sur trois niveaux. Ce bâtiment fait partie des casernements prévus à l’époque pour abriter les troupes de la garnison. Il fut utilisé comme dépôt du temps de l’activité de la manufacture d’armes. L’ouvrage a perdu sa toiture initiale et a fait l’objet de travaux de restauration. Il abrite actuellement le siège d’une trentaine d’associations, dont la bibliothèque municipale, l’école des Beaux-Arts, une salle d’exposition. |
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Le beffroi est une charpente de bois conçue pour isoler les murs de pierre des cloches. Il est constitué d’un entrelacement complexe de croix en chêne et repose sur un rebord en pierre dépassant des murs intérieurs de la tour. Lorsque les cloches sonnent, le matériau plus indulgent absorbe les vibrations. Si les cloches étaient reliées directement à la pierre, leurs vibrations dangereuses affaibliraient les murs qui finiraient par s’écrouler. À partir du XIe siècle, les communes libres firent élever des beffrois. Après l'obtention de leurs seigneurs du droit de s'administrer elles-mêmes par des chartes, l'érection de tels monuments marquait leur autonomie et leur puissance. De plus, une horloge sonnant les heures symbolisait un changement dans le découpage du temps. Auparavant, la journée était rythmée par les cinq prières sonnées par les clochers des églises : matines, nones, vêpres, etc. Le temps que marquaient ces sonneries était un temps divin. La construction d'un beffroi sonnant les heures marque le passage à un temps profane, consacré au commerce, et donc consacre l'avènement de la bourgeoisie urbaine. |
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Une église est un édifice religieux dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d'une communauté chrétienne. C'est le principal édifice de ce type de la paroisse dans la christianisme. Les édifices qualifiés de chapelles sont généralement privés, comme la chapelle d'un château fort, ou réservés à la communauté d'un monastère. L'église consiste en un bâtiment consacré à la prière des chrétiens, la messe est également dite dans l'église catholique par le prêtre; comme le culte l'est dans l'église protestante par le pasteur. | ![]() |
Une abbaye (du latin abbatia) est un monastère ou un couvent catholique placé sous la direction d'un abbé (ou d'une abbesse; dérivé de l'araméen abba qui signifie « père »), lequel sert de père spirituel à la communauté religieuse. Les ordres monastiques, les chapitres canoniaux (de chanoinesses surtout), les communautés de chanoines réguliers ont vocation à fonder des abbayes. L'abbaye n'est donc pas nécessairement un lieu de clôture monastique. | ![]() |
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