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CUISINE

Pas de problème pour manger sur le pouce pas cher. Dans les rues aboutissant à la Grand-Place, les snacks insipides sont légion mais on trouve aussi plein de troquets et de petits restos qui vont bien au-delà de la simple mangeaille. De même, pas mal de cafés proposent, à l'instar des eetcafes flamands, une carte simple et nourrissante.
Il faut aussi bien avoir en tête que, dans cette ville, même les bons (voire très bons) restos, chers le soir, proposent souvent le midi, du lundi au vendredi, un plat du jour bon marché. Donc le midi, vive le plat du jour, même dans un resto huppé.

Restauration

- Bon marché : jusqu'à 10 € le plat.
- Prix modérés : de 10 à 15 € le plat.
- Prix moyens : de 15 à 20 € le plat.
- Chic : plus de 20 € le plat.

Un resto chic peut très bien servir un plat du jour pas cher le midi. Ainsi, un resto que nous avons placé dans « Plus chic » peut-il très bien figurer dans « Prix modérés » et inversement.
Grosso modo, au déjeuner, on peut se contenter d'un plat du jour pour 7,50 à 10 € et souvent cela suffit pour assouvir une honnête faim, mais, le soir, pour faire un bon repas complet dans un vrai resto, ne pas compter moins de 30 € par personne. C'est donc plutôt cher.

Cuisines du monde

Ville très cosmopolite, Bruxelles offre un bel échantillonnage des différentes cuisines du globe avec toutes sortes de restos étrangers disséminés un peu partout dans l'agglomération... Sans parler des italiens et des grecs, qu'on trouve dans toutes les communes, certaines nationalités sont mieux représentées dans certains quartiers que d'autres.

Friteries

Impossible, ou presque, d'y échapper ! Non, les Belges ne mangent pas des frites tous les jours. Cela dit, ils sont quand même fiers de leurs baraques à frites et, à toute heure, il peut y avoir la queue devant les meilleures.

Cafés-snacks et petits restos pas trop chers

Outre les snacks et les cafés où l'on sert à manger, les Bruxellois ont mis à la mode les pitas, poches de pain fourrées de viande, de légumes... Les gargotes et petits restos grecs ou arabes des abords de la Grand-Place en servent à emporter. Simple, bon, pas cher et... extrêmement bruxellois.
De même, on peut s'improviser un en-cas tout simplement convivial et délicieux en s'arrêtant dans une des poissonneries de la place Sainte-Catherine. On y trouve des croquettes de crevettes, des soupes de poissons ou des assiettes de coquillages, à accompagner d'une petite mousse ou d'un petit blanc bien frais.
Autre spécialité locale : la mitraillette, une baguette que l'on fourre de viande, salade, tomates, sauce au choix et... de frites. De quoi caler sans problème le plus exigeant des estomacs normalement constitués.

BOISSONS

ATTENTION ! Dans les restaurants en Belgique, il n'y a pas de carafe d'eau sur la table. Si vous demandez de l'eau, on vous servira de l'eau minérale en bouteille, souvent facturée assez cher, et on s'attendra à ce que vous commandiez des boissons à la carte. Prenez une bière à la pression, c'est ce qui sera le plus économique.

Lorsque vous commandez un café, vous serez peut-être confrontés à quelques spécificités locales : pour un expresso, demandez un « petit » ; quant au café au lait, il s'appelle ici « lait russe ». Si vous commandez un « café au lait », on vous apportera une tasse de café avec un petit pot de crème... Le café est souvent servi avec le biscuit local : le speculoos.

Bières 

Chaque Belge consommerait chaque année près de 150 l de bière ; cela le place dans le peloton de tête européen. La bière est partout : à l'apéro, sur une terrasse, en famille, après le sport, devant la télé, lors d'une réunion, avant, pendant et après les repas.


Les bières « de saison », peu alcoolisées et aigrelettes, étaient autrefois brassées en Hainaut durant l'hiver pour être bues avant l'été. On peut à présent les trouver toute l'année, bien que leur étiquette porte encore la mention « de saison ». Existent aussi des bières de Noël et de Pâques.
Les bières brunes sont foncées, fortement aromatisées, d'abord sèches au goût, puis très douces.
Les bières d'abbaye ne sont que quelques-unes à pouvoir porter cette appellation : ce ne sont plus les vénérables moines qui brassent mais ils ont transmis (ou vendu) leurs secrets de fabrication à des laïcs.
On distingue les « trappistes », brunes ou blondes, brassées au Moyen Âge à l'intérieur de l'enceinte de l'abbaye (Orval, Chimay, Rochefort, etc.), et les autres (Leffe, Grimbergen, etc.), fabriquées à l'extérieur, sous licence. De forte densité et plutôt alcoolisées, elles se dégustent dans des verres en forme de... calice !
Les bières de « fermentation spontanée » sont une spécialité exclusivement belge et ne se font d'ailleurs plus que dans les environs de Bruxelles.
Le lambic peut se boire tel quel (ou sous forme de faro, en édulcorant le lambic de sucre candi), mais le plus souvent il est mis à vieillir en fûts de chêne, puis en bouteilles pour fermenter à nouveau et donner alors la célèbre Gueuze. Cette dernière est obtenue par le mélange de plusieurs lambics d'âges différents. Elle est spontanément pétillante et mousseuse ; parfois aigre, elle peut être additionnée de sucre ou de grenadine.
Les vrais Bruxellois commandent un « half en half » qui est un mélange à 50 % de lambic et de faro.
La Kriek est un lambic dans lequel ont macéré des griottes, ce qui lui donne une couleur rouge et une saveur fruitée. Ne quittez pas Bruxelles sans l'avoir goûtée.