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Le Moyen Âge

La ville fut fondée en 979 par Charles de Basse-Lotharingie sur une petite île de la Senne. Bruxelles vient d’ailleurs de Bruocsella (« habitation des marais »). 

Au XIIe siècle, la ville se développe tranquillement sous la férule des ducs de Brabant. Elle s’entoure de remparts. Les artisans réunis en « corporations » commencent à avoir un pouvoir économique. Au XIVe siècle, se développent l’art et l’artisanat, notamment la sculpture, la draperie et la dentelle.

De la période bourguignonne à celle des Habsbourg

Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne installent leur cour à Bruxelles. Riche et prospère, la ville en bénéficie, notamment sur le plan artistique. En 1516, Charles Quint, qui règne sur l’Espagne et les Pays-Bas, est élu empereur germanique et arrive en ville en grande pompe pour se faire couronner. En 1549, on donne une procession en son honneur qui deviendra le célèbre Ommegang.
Le règne de Philippe II, sur fond de guerres de religion et d’Inquisition, entraîne Bruxelles dans deux siècles de décadence. En 1715, la ville devient autrichienne.

De la période française à la Seconde Guerre mondiale

Après 1795, sous la domination française, Bruxelles occupe une place de simple chef-lieu de département avant de revenirsous l’administration des Pays-Bas après la débâcle de Waterloo. En 1830, suite à l’accumulation de problème religieux, linguistiques et politiques, ainsi qu’à une disette de grande ampleur, le peuple se révolte contre les Hollandais. Dans la nuit du 24 au 25 août, les Belges font leur révolution. La Belgique devient indépendante et prend Bruxelles pour capitale.
Avec l’industrialisation, la ville s’agrandit et de nouveaux quartiers sont créés, dont certains obéissent à un plan d’urbanisme très novateur. Au tournant du XXe siècle, avec Victor Horta, de superbes demeures Art nouveau sortent de terre. Bruxelles connaît un grand retentissement culturel. Occupée pendant les deux guerres mondiales, Bruxelles est bombardée trois fois pendant le second conflit.

Bruxelles aujourd’hui

Après la guerre, les grands travaux se poursuivent avec des projets de voies rapides, d’élargissement d’artères et de destruction de quartiers. Sous la pression de la spéculation immobilière, la ville, balafrée de partout, connaît un véritable traumatisme. On a nommé cette cacophonie architecturale la « bruxellisation ». De nombreux habitants quittent la ville pour vivre en banlieue. En 1958, a lieu l’Exposition universelle dont l’Atomium est l’édifice phare

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Parallèlement à la transformation de son tissu urbain, la ville connaît une modification de son pouvoir, du fait du glissement du pays vers le fédéralisme. En 1989, est créée la région Bruxelles-Capitale regroupant 19 communes. Aujourd’hui, Bruxelles est une ville-gigogne : capitale de la Belgique, mais aussi capitale de la Flandre, tout en étant une région administrative à part entière.
Bruxelles est également le siège de l’OTAN, de l’UEO, de la Commission européenne et du Parlement européen (commissions parlementaires).

Les institutions européennes

Après des décennies de rivalité avec Strasbourg et Luxembourg, Bruxelles a acquis le titre de capitale de l’Europe. Elle abrite en permanence des institutions majeures de l’Union européenne : la Commission européenne, le Conseil des ministres et le Parlement (qui y tient ses commissions parlementaires alors que les sessions plénières se déroulent une fois par mois à Strasbourg).
Ces institutions, outre 20 000 fonctionnaires, drainent à Bruxelles une nébuleuse de groupes de pression qui y exercent un lobbying effréné. Avec plus de 500 cabinets-conseil, Bruxelles est la deuxième ville de lobbies au monde après Washington.