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HEBERGEMENTS TYPIQUES


Les capsules-hôtels (capseru oteru)

Généralement situés près des gares ou des grandes stations de métro, au cœur des villes, ce sont des hôtels qui n'existent qu'au Japon. On ne dort pas dans une chambre mais allongé dans une sorte de casier en plastique mesurant un peu plus de 2 m de long sur 1 m de large. On n'y entre pas debout mais à quatre pattes. Pour atteindre les capsules élevées, on utilise des échelles. Ces capsules empilées les unes sur les autres comme des alvéoles dans une ruche.

En réalité, les capsules-hôtels répondent à un besoin très pratique : ils permettent aux salariés japonais ayant manqué leur dernier métro de passer une nuit dans leur quartier d'affaires sans avoir à regagner leur domicile en lointaine banlieue.
Les chaussures, les valises et les sacs restent dans des casiers fermés à clef, et on ne garde sur soi que les petites affaires : trousse de toilette, papiers, lunettes, montre.
Les salles de bains sont collectives et très propres. On se lave et on se prélasse dans le grand bassin rempli d'eau chaude en compagnie de ses voisins de capsule.
Pour résumer : le capsule-hôtel est une formule de dépannage qui sort de l'ordinaire.



Les minshuku

Une autre option d'hébergement à prix économiques. Ce sont de petites pensions de famille qui rappellent les chambres d'hôtes ou les chambres chez l'habitant.
Les minshuku ne sont pas nécessairement des maisons de style japonais traditionnel, mais la façade moderne peut parfois abriter des intérieurs aménagés dans le style du pays.
Un type d'accueil et d'hébergement proche de celui des ryokan, avec parfois plus de simplicité dans la décoration et le confort. Les salles de bains y sont souvent collectives.
C'est une formule économique pour dormir chez les familles japonaises qui y habitent et partager leur vie. Compter 6 000 à 9 000 Y (47 à 71 €) la chambre double, sans compter le petit déjeuner ni le dîner du soir (facultatif).



Les ryokan

C'est sans doute le meilleur rapport qualité-prix au Japon, et le moyen d'être en contact avec les Japonais. Un ryokan est une auberge traditionnelle, souvent une petite maison basse dans un quartier tranquille. On y est accueilli par le propriétaire qui vit sur place. Habituellement, les propriétaires parlent quelques mots d'anglais et acceptent les cartes internationales de paiement si l'hôte ne souhaite pas payer en espèces (yen).
Les chambres du ryokan sont de style japonais. On marche en sandales ou en chaussons. On ne marche que pieds nus ou en chaussettes sur le tatami. On y trouve parfois un petit frigo et toujours la clim'. Pour dormir, il faut sortir le matelas (futon) et la couette qui sont rangés dans un placard, puis on les déroule sur le tatami.
Un yukata (kimono en coton souvent à motifs bleus et blancs, sorte de robe de chambre japonaise) est fourni pour se rendre à la salle de bains commune. Dans la majorité des ryokan, les sanitaires sont à l'extérieur de la chambre.
Dans chaque salle de bains, il y a deux parties distinctes : celle où l'hôte se lave sous la douche assis sur un petit tabouret en plastique. Après la douche, on se plonge dans un grand bassin intérieur ou extérieur (souvent semi-couvert) pour se détendre et se relaxer (mais jamais on ne s'y lave !).
Les hommes et les femmes peuvent dormir dans la même chambre, mais les salles de bains sont séparées.
Dans les stations thermales, la plupart des ryokan sont construits autour d'une source chaude (onsen).
Un autre plaisir du ryokan consiste à prendre le repas du soir vers 18 h 30 dans la chambre ou la salle à manger (sur réservation).
Compter en moyenne 6 000 à 10 000 Y (47 à 79 €) la nuit en chambre double, petit déjeuner souvent compris.

Les love hotels

Situés dans les villes, près des grandes gares ou des quartiers animés (et dans les quartiers chauds), les love hotels sont, comme leur nom l'indique, des « hôtels d'amour ». Ils répondent à un besoin des Japonais qui n'ont pas chez eux l'intimité nécessaire à leurs ébats amoureux.
On les remarque à leur architecture extravagante, à leur façade ou à leur enseigne évocatrice, à leur décoration intérieure originale.
Ce sont des hôtels réservés normalement aux couples japonais, parfois les étrangers y sont refusés, mais cela arrive rarement à Tokyo.
Les chambres sont louées à la nuit ou à l'heure, et elles proposent souvent un bon niveau de confort. À la réception, on ne voit pas le réceptionniste qui prend les billets discrètement en retrait derrière un comptoir masqué en partie par un rideau.
Ces hôtels hors catégorie font partie de la vie moderne du Japon.
- Tarifs : en moyenne, 7 000 Y (55 €) la chambre par nuit. Les prix varient selon le confort.



Logement dans les temples (Shukubo)

C'est une des originalités du Japon. Il est possible de séjourner dans des temples bouddhiques, même sans pratiquer cette religion. Il est important de connaître à l'avance les us et coutumes des moines qui y vivent et d'accepter les conditions de séjour (horaires, mode de vie). Tous les temples bouddhistes n'hébergent pas les voyageurs.
Les hôtelleries des temples sont très propres et très bien organisées.
Les offices du tourisme des villes et les bureaux d'information des préfectures publient des listes détaillées de ces temples.
Habituellement, le voyageur dort seul ou en couple dans des chambres aménagées dans le style traditionnel des monastères japonais. Dans tous les cas, les salles de bains se trouvent hors de la chambre ou du dortoir.
Les prix incluent en option le petit déjeuner et le dîner. Si l'on souhaite assister et participer à la prière du matin (vers 6 h ou 6 h 30), il suffit de le dire au moine hôtelier la veille.
À Kyoto, huit temples bouddhiques disposent d'hôtellerie. Les prix vont de 4 500 à 6 500 Y (36 à 51 €) par personne et par nuit, petit déjeuner inclus. Au mont Koya (Koyasan), 53 temples ont des hôtelleries. C'est une des concentrations les plus fortes du Japon. Compter 9 000 à 15 000 Y (71 à 118 €) par personne et par jour, dîner et petit déjeuner inclus.
Mieux vaut réserver à l'avance.