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New York, par son histoire de terre d'accueil des immigrants, jouit d'une diversité inégalée dans l'art culinaire.
Dans la même journée, on peut passer de la dégustation d'un plat d'authentiques pâtes italiennes à un curry bouillant d'Inde. La spécificité de New York c'est donc de réunir toute la diversité culinaire du monde dans une seule ville.

Même si, comme dans le reste du pays, on mange n’importe où et à n’importe quelle heure, New York a le statut privilégié de « ville la plus mince des Etats-Unis ».

Depuis quelques années, les tables de grands chefs, inspirées du modèle français, ont le vent en poupe.

Pour les petits budgets, on trouve à tous les coins de rues des marchants ambulants vendant hot dogs, hamburgers and co. Pas cher mais très gras. Le mieux reste d'acheter sa nourriture en grande surface, ou dans les delis et autres salad bars, c’est plus sain et meilleur marché.


Voici quelques mets typiques de la ville:

Le delicatessen

Une institution new-yorkaise à laquelle il faut absolument goûter. À ne pas confondre avec les delis qui désignent les épiceries rencontrées à tous les coins de rue. C'est la cuisine juive traditionnelle d'Europe centrale, avec ses multiples nuances suivant le pays d'origine (polonaise, ukrainienne, roumaine, etc.).
Goûtez le pastrami sandwich, celui au corned-beef ou à la dinde, servis sur du pain au cumin avec le cornichon aigre-doux et le sempiternel petit pot en carton de coleslaw (salade de chou cru).

Les bagels

bagel

Typiques de New York, à consommer nature ou avec du fromage (cream cheese), voire du saumon fumé (lox). Notez aussi que la ville est le royaume des muffins, cupcakes, brownies, scones, et que les crêpes font une entrée en force.

Les glaces (et dérivés)

Ben & Jerry's et Häagen Dazs sont les marques les plus connues. Il y a aussi la minichaîne Emack & Bolio’s, originaire de Boston, qui propose une liste impressionnante de parfums que l’on ne retrouve pas au supermarché du coin.
Outre la glace classique, il existe aussi le frozen yogurt (yaourt glacé), un peu plus léger en matières grasses tout en ayant une texture plus riche qu’un sorbet. Certaines boutiques ne vendent que ça, notamment TCBY et Tasty Delite. On peut y ajouter des toppings (garnitures) comme des M & M’s, des noix ou des céréales. Enfin, les smoothies (cocktails de fruits mélangés à du yaourt, du lait ou de la glace, un délice…) remportent un gros succès.

Voici quelques boissons typiques de la ville:

L'eau glacée : dans les restaurants, la coutume est de servir d'emblée un verre d'eau glacée à tout consommateur. Quand on dit « glacée », ce n'est pas un euphémisme, donc il faut demander « sans glace » (without ice) ou avec peu de glaçons (with little ice). Les Américains sont des adeptes de l'eau du robinet (tap water) et consomment très peu d'eau minérale dans les restaurants. 

Le thé et le café : dans de nombreux restaurants et cafés (en particulier les coffee shops et pour le petit déj), on peut redemander le café de base (regular ou American coffee) autant de fois qu'on le désire (free refill). Cela ne s'applique pas à tous les restos. Ça va en s'arrangeant, mais sachez que le café américain est plus proche du café très allongé. 

Les New-Yorkais emportent souvent leur gobelet hermétique dans le métro ou dans la rue. D'une part, ils boivent beaucoup de café ; d'autre part, ça réchauffe les mains en hiver le temps du trajet... Il faut préciser black coffee (café noir), sinon on vous le sert automatiquement avec du lait. 

La dernière mode, c'est le thé, servi chaud (hot tea) ou glacé (iced tea). 

Les cream sodas : il s'agit d'un soda mélangé à de la glace à la vanille très sucrée.

La root beer :

root beer

Ce breuvage au goût de chewing-gum médicamenteux est très apprécié des enfants américains, mais n'a rien à voir avec de la bière.Dans le même genre, vous pouvez essayer le Dr Pepper

Les sodas : les Américains ont inventé le Coca-Cola et ils consomment des sodas sucrés à longueur de journée. D'ailleurs, dans de nombreux restaurants, les sodas sont souvent à volonté. Soit on se sert soi-même « à la pompe » (fountain drink), soit on demande un free refill. Autre habitude de plus en plus en vogue : les energy drinks, ces boissons à base de caféine, parfois de guanara et, en ce qui concerne le Red Bull (la boisson la plus vendue au monde devant le Coca et autre Pepsi), de ltaurine. Ces boissons énergisantes ont souvent un goût chimique assez étrange.

Info pratiques:

Dans les restos : les serveurs ont un salaire fixe ridicule, la majeure partie de leurs revenus vient des pourboires (tips ou gratuity). Voilà tout le génie de l’Amérique : laisser aux clients, selon leur degré de satisfaction, le soin de payer le salaire des serveurs, pour les motiver. Le tip est une institution à laquelle vous ne devez pas déroger (sauf dans les fast-foods et les endroits self-service).
Les Français possèdent la réputation d'être particulièrement radins et de laisser plutôt 10 % que les 15-20 % attendus. Pour savoir quel pourboire donner, il suffit que vous doubliez la taxe ajoutée au montant de la note, ce qui représente 16,50 % (et donc un pourboire honnête). Parfois, le service est ajouté d’office au total, après la taxe, ce qui n’est pas très correct. Cela se passe surtout avec les parties (groupes) de 8 personnes ou plus.
Si vous réglez une note de resto avec une carte de paiement, n'oubliez pas non plus de remplir vous-même la case Gratuity qui figure sur l'addition, car sinon le serveur peut s'en charger lui-même... et doper carrément l’addition en vous imposant un pourboire plus élevé que celui que vous auriez consenti.
Enfin,il faut bien garder en tête qu’aux États-Unis 1 s’écrit I, sinon on a toutes les chances que le 1 soit pris pour un 7 !

Dans les bars : les barmen s'attendent à ce qu'on leur laisse un petit quelque chose, par exemple 1 $ par bière, même prise au comptoir...