Les fêtes traditionnelles
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La fête nationale grecque
Les Grecs ont deux fêtes nationales : le 28 octobre, en souvenir du refus de se
rendre, opposé à Mussolini en 1941 et le 25 mars commémorant le début de
l’insurrection contre les Ottomans en 1821.La révolte grondait déjà contre
les Turcs lorsque le 25 mars 1821, Germanos , archevêque de Patras brandit
l’étendard grec. Le peuple tout entier le suivit. C’est pourquoi la date du 25
mars a été choisie symboliquement.
La Grèce n’obtint son indépendance qu’en
1830 au prix de longs et sanglants combats. Cependant les Ottomans ne
reconnurent cet état de fait que deux ans plus tard.
Chaque ville grecque organise depuis des parades d’enfants et un grand défilé
militaire a lieu à Athènes.La veille du 25 mars, les enfants présentent à
l’école des pièces de théâtre retraçant les événements de 1821. Ce jour est
doublement férié puisqu’il correspond également à l’Annonciation à la Vierge,
fête chrétienne extrêmement importante pour les orthodoxes.
Les fêtes de fin d'année
Pâques:
En
Grèce, la célébration de Pâques est incontournable. Joyeuses
Pâques en grec se dit Kalo Paska!!!
Pâques constitue la plus grande fête de la liturgie orthodoxe. Le
Vendredi Saint, c'est jeûne. On ne mange que des olives, des légumes et
du pain. Le samedi, toute la famille prépare des oeufs cuits durs que
l'on teint en rouge. On tresse le tsoureki, garni, lui aussi d'oeufs
rouges. lorsque les cloches sonnent sur le coup de minuit pour annoncer
la résurrection du Christ, on dépose sur la table la soupe aux tripes mayeritsa
dans laquelle on a fait cuire le coeur et les poumons de l'agneau
pascal et on rompt le pain de Pâques. Chacun choisit un oeuf rouge dans
la corbeille; on doit le maintenir avec trois doigts et essayer de
casser l'oeuf de son voisin.
Le Jour de Pâques, on se lève tôt car il faut bien cinq heures pour
cuire l'agneau rôti à la broche accompagné de riz, de salade et d'une
boulette spéciale faite avec de foie, d'oignons et de légumes hachés
fins et maintenue par une lanière d'intestin. En attendant, on festoie,
on boit et on mange.
Noël
Les grecs sont en majeure partie de
religion orthodoxe et tous, très attachés à leurs
croyances. C’est ainsi que Noël est
célébré en Grèce le 25 décembre pour
fêter la naissance de Jésus. Vient ensuite quelques jours
plus tard, une fête tout aussi importante qui est celle du
baptême de Jésus, célébré le 6
janvier (tone fotone). Ce qui explique que le congé de Noël
en Grèce commence le 24 décembre pour se terminer
après le 8 janvier.
Le 24 décembre, les petits
enfants se lèvent de bon matin avec comme objectif de passer
de maison en maison pour dire et chanter les calandas (petits poèmes
et sortes de cantiques retraçant l’histoire de Noël
et de la nouvelle année), tout en agitant leur trigona (petit
triangle musical en acier sur lequel on frappe avec une baguette en
acier).
Leurs hôtes, qui apprécient la perpétuation de
cette tradition qui
remonte aux calendes grecques, les reçoivent chaleureusement et
les
récompensent en leur donnant quelques pièces, des fruits
et/ou une
sorte de patisserie confectionnée pour Noël : les
kourabiédes (sortes de petites galettes recouvertes de sucre
glace). La soirée du 24 se passe dans le calme ; les
lumières sont faibles. Villes et villages s’endorment dans
la nuit.
Le 25 décembre,
la tradition veut que l’on se lève tôt (avant le
lever du jour) pour se
rendre à l’église célébrer la
naissance de Jésus qui vient de naître
dans la nuit. Un repas réunit ensuite toute la famille pour
fêter Noël
autour de spécialités traditionnelles telles la galopoula
(dinde farcie aux marrons, raisins de Corinthe et noix ou amandes)
accompagnée de pommes de terre au four, le gourounopoulo psito
(jeune
porcelet rôti badigeonné d’huile d’olive et
cuit à four modéré pendant
3 heures environ, arrosé régulièrement de son jus,
d’eau chaude et de
jus de citron) et le melomacarona (gâteau à base de noix
et de sirop de miel).
En
Grèce, il n’y a pas de sapin de Noël (cette coutume européenne nous
vient des pays nordiques) mais de magnifiques maquettes de
bateaux-voiliers en bois spécialement décorées de loupiotes
scintillantes et rappelant l’image de la mer, élément de la nature
omniprésent en Grèce.
Aucun cadeau de Noël
n’est distribué ce jour là ; il n’y a
pas d’amalgame entre le Père Noël et la naissance de
Jésus.
Jour de l'an

Kala Christouyenna!!!( joyeux noel!)
C'est la fête de St
BASILE (agios Vassilis).
C’est lui le Père-Noël en Grèce, celui qui
apporte les cadeaux pour les
enfants principalement. Ce jour-là, le repas familial
s’achève sur une vassilopita (dans l’esprit,
c’est un mélange de notre bûche de Noël et de
notre galette des rois). La vassilopita, espèce de pain de
Nouvel An (fait à base de farine, sucre, beurre fondu, levure de
bière, lait, oeufs et zestes de citron) est garnie d’un
nomisma (fève
représentée sous la forme d’une pièce de
monnaie ; aux tous débuts de
cette coutume, la pièce était une lire en or ou en
argent) qui symbolise, pour celui qui la trouve, la
prospérité pour toute l’année à
venir.
Cette période de fêtes
s’achèvera par la cérémonie du
baptème de Jésus le 6 janvier :
ta fota, l’une des plus belles fêtes orthodoxes symbolisant
le
jaillissement de la lumière. Au cours de la liturgie, le
prêtre purifie
l’eau en chassant les fées imaginaires porteuses de
malédiction ; il
bénit l’eau, et plus encore l’eau de la mer ou
d’une rivière qui se
trouve généralement à proximité ; un
crucifix est jeté dans l’eau et
des jeunes gens courageux chercheront alors à le rattraper en
plongeant
dans une eau très fraîche. Le brave garçon qui
réussira ce challenge
recevra alors la bénédiction du prêtre et de toute
l’assemblée.